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dimanche 2 août 2009

Université du SI - Résumé du Jour 1 : USI-J1 (partie 2)

Je rentre de vacances et il est temps de continuer ce que j'ai commencé dans le billet précédant.

Azure: L'informatique dans les nuages par Microsoft

Après Firefox, je fonce à la session sur le nuage selon Microsoft par Guy Barrette qui compare l'arrivée du cloud à l'électrification dans le monde il n'y a pas si longtemps. Bientôt le nuage sera la norme il parait, on est tous septiques mais il semblerait qu'à l'époque ou les ampoules sont arrivés, les gens qui s'éclairaient à la bougie voyaient ca d'un oeil septique également... à suivre.
La comparaison va plus loin puisque maintenant quand on branche son laptop sur une prise murale car la batterie ne tient plus la route on ne pose pas la question de savoir d'où vient le courant, il est là et puis c'est tout. Et bien il en sera de même avec le cloud, actuellement on se demande ou va se retrouver physiquement ce qu'on l'on pose sur le nuage mais bientôt toutes ces questions ne se poseront plus... le nuage sera la est puis c'est tout.

La solution de cloud Microsoft est Azure et elle se découpe en compute, storage et management. Coté storage on retrouve blob, table, queue respectivement une solution de stockage de fichiers, la solution de base de données non relationnelle sur le nuage et un gestionnaire de message à la JMS. Et il existe SQL Service qui correspond à une solution de base de données relationnelle sur le cloud... et qui fonctionne très bien avec de un térabit de données !!! la seule solution de ce genre existante actuellement ?!

La plateforme Azure est compatible JAVA, Ruby et PHP ! Quoi ? Mais qu'est ce qu'il raconte ? Et oui, Microsoft propose les outils nécessaires pour déployer des applications dans d'autres technologies que les leurs. Déroutant ? Pas tant que ca quand on sait que si Microsoft veut rester dans la course, il leur faut s'ouvrir au reste du monde.

Azure vient avec d'autres services appelés .Net Services: un service BUS (ESB/SOA) et l'access contrôle ou la gestion des comptes, du paramétrages et des habilitations). Et pour finir, on passe en revue les services additionnels appelés live services, qui sont une gestion de l'authentification, des utilisateurs, la synchronisation de fichiers, la recherche etc...

Une comparaison de la solution d'Amazon EC2 à Azure permet de voir que les solutions équivalentes sur le stockage et sur l'infrastructure. Une des différence est qu'avec Azure les services sont à la mode REST (accessible par une requête HTTP). La différence majeure vient du contrôle de l'OS car côté Azure on n'a pas accès à l'OS contrairement à EC2 mais côté Azure on assure que l'OS est mieux optimisé et un tableau de bord permet de gérer l'OS. En gros, avec Azure on n'a pas d'accès root mais une interface web pour modifier la configuration et un OS pré-optimizé et avec EC2 on a l'accès root mais pas encore d'interface équivalente...

Les bénéfices du Cloud sont pour les startup un moyen de diminuer les couts car créer une plateforme de cloud permettant de gérer autant de données est très onéreux. Pour les entreprises c'est un moyens d'externaliser la prod autrement.

Après une pause et quelques petits fours, je me dirige vers la session de Sami Jaber sur les portails et GWT.

Gestion de portails avec GWT par Sami Jaber.

Il nous explique qu'il n'a pas l'intention de nous faire une Nième présentation des portails avec les portlets etc... et c'est tant mieux.

Pour des besoins web simple, il préconise du PHP avec des outils CMS type joomla and co.

Dans les exemples on voit une application GWT intégré dans un portail type liferay avec une iframe.

Le NACL (native client) arrive sur la table avec la possibilité d'exécuter du code x86 natif depuis le web ! Un peu déroutant...

A la fin de la session je demande s'il est possible d'intégrer du GWT dans du portail sans passer par une iframe (un peu crado non ? et la communication avec les autres widget/portlet dans tout ca ?). Apparemment, il existe des linker GWT pour ce faire.

Démontez vos cloisons avec Leroy Merlin.

La journée se termine par la présentation d'ADEO (mon client) sur la manière d'ouvrir son SI, de le décloisonner pour optimiser sa puissance de feu. Je n'ai pas vraiment pris de note lors de cette présentation car j'y travaille depuis plus de 2 ans. La mise en place des différents outils et méthodes utilisés chez ADEO sont détaillés: les ateliers développeurs en sont un bon exemple. Mensuellement des réunions inter équipes sont organisées et des présentations sur des sujets techniques ont lieu pour bâtir une communauté au sein de la DSI.

Keynote : Daniel Cohen

On y a parlé de la crise qui touche 85% de la planète et qui ressemble à la crise de 29 mais sans les erreurs du passé. Les banques ont été sauvées et on hésite pas a avoir un budget en fort déficit pour lancer de gros projets qui maintiennent l'économie à flot. L'Allemagne en 29 avait tout fait pour avoir un budget à l'équilibre ce qui avait rendu très difficile la sortie de crise.

On y remarque que d'une innovation majeure ressort un cluster d'innovation. Les innovations majeures du passé sont la machine à vapeur, l'électricité puis l'informatique.

La crise des subprimes est détaillée : les organismes de crédit prêtent de l'argent, puis on convertit le tout en titre que l'on remet en bourse... bref la crise quoi.

Il est difficile de transmettre le savoir communiqué lors des keynotes, le mieux étant de les regarder directement, et ca tombe bien, ils sont en webcast.

La journée se clôture par un cocktail et des amuses bouche de très bon goût. Puis un petit groupe s'organise et direction un restaurant italien du quartier des Champs Élysée histoire de débriefer sur cette première journée extrêmement riche en information. Chacun raconte ses sessions favorites et on s'accorde pour dire qu'on a vraiment hâte de revenir le lendemain !

A bientôt pour la suite et la seconde journée de l'usi.

dimanche 5 juillet 2009

Université du SI - Résumé du Jour 1 : USI-J1

Article en cours de construction, mais déjà publié pour avoir des retours utilisateurs au plus tôt ;-)

L'année dernière je me suis laissé surprendre mais cette année je m'étais préparé à l'avance ! Pas question de rater la seconde édition de l'Université du SI (USI) organisée par Octo technologies à Paris. Les retours sur la première édition ne tarissent pas d'éloge sur le fond comme sur la forme, c'est LA conférence du domaine IT à ne pas rater en France.

Je pars donc à la recherche de solutions pour que je puisse participer à cette nouvelle édition et c'est grâce à un article du blog du touileur-express, Nicolas Martignole, que j'obtiens la silver bullet : Il est possible d'utiliser son DIF pour l'USI et il donne quelques réductions de 50% aux premiers arrivés. Ma réduction en poche je contacte Octo pour savoir comment utiliser mon DIF et faire en sorte que le Fafiec prenne en charge ces 2 jours de formations puis je contacte ma direction (Empeiria) qui est favorable à ma demande. Un grand merci au touilleur pour le coup de pouce !

L'USI c'est 2 jours de conférences variées autours des thèmes Méthodologie, Gouvernance, Usabilité et Technologie. L'organisation est impressionnantes, prise de contact régulière avec les participants pour les maintenir attentifs, mise en ligne des programmes et du détail de chaque session, publication de teasers pour certaines sessions et possibilité de choisir sa feuille de route à l'avance sur le site. Le challenge commence donc avant même de se rendre à l'USI, comment choisir sa feuille de route quand on a 4 sessions de front et qu'elles nous intéressent toutes... et ce 6 fois pour chacun des 2 jours... avec 30 sessions/keynotes par jours, on ne va pas chômer !

Le premier keynote est celui de Joël De Rosnay qui fait une revue du web et dresse son historique avant de mettre en avant l'émergence de la numérisation: Nous vivons dans un environnement cliquable. Par exemple Sekai Camera est une application permettant de laisser des commentaires visuels appelés "Air tags" dans les vidéos enregistrées avec son Iphone.
Puis c'est un tour d'horizon du web du futur qui nous montre la démocratisation des imprimantes 3D permettant de matérialiser des objets plastiques à partir de fichiers récupérés sur la toile... déroutant ! Ensuite il met en avant le conflit d'intérêt entre les anciens et les nouveaux acteurs du web avec une courbe très parlante où on voit clairement qu'on diffuse moins largement une information avec une pub en prime time qu'avec un encart publicitaire ciblé sur internet. Le temps de la communication unidirectionnelle est révolue et laisse place à la communication de "tous vers tous"...
Il prédit l'arrivée du P2P dans des secteurs comme l'assurance, la banque, l'éducation, le consulting ou l'énergie. C'est ensuite les risques et la fin de la vie privée qui sont montrés du doigt cela fait émerger des problèmes éthiques. Impressionnant de voir un homme maitriser un sujet aussi pointu que les scénarios futurs du domaine IT alors qu'il a plu de 72 ans !!

Je me suis laissé guider par mon instinct de geek pour assister à la présentation de Didier Girard sur le monde Google en entreprise ou il nous a présenter le fonctionnement de Google avec une hiérarchie des plus plate ainsi que sa vision du web 3.0 et des conditions à remplir pour que le web prenne le pouvoir sur le desktop. Il préconise d'éviter Flex/Flash et Silverlight.
J'apprends que si le web a mis si longtemps à évoluer c'est à cause de ie qui bloquait toute évolution car il n'y avait pas de concurrence et donc aucun intérêt pour Krosoft de faire évoluer le web. Puis il enchaine sur l'archi ROA (Rest) où toute ressource et fonctionnalité sont accessibles via une url web.
On voit que l'arrivée d'HTML5 va améliorer l'usabilité du HTML et donc du web.
Après on parcours les services Google dont le Cloud avec GAE, le développement avec GWT, les mobiles avec Android et on parle de SDC une sorte de reverse tunnel permettant au cloud d'accèder au SI interne de manière sécurisée. Et on termine avec le buzz du moment: Google wave ! Qui fera l'objet d'une session improvisée le lendemain.


J'enchaine avec la présentation en anglais d'Amazon de sa vision du cloud par @simon qui est un très bon orateur. Ca commence fort avec un débat sur la définition du cloud, quand quelqu'un interpelle @simon pour lui dire qu'il a tord de présenter le cloud comme du scalable d'infrastructure sans le découper en 3 couches (infra, plateforme, service/soft). @simon répond très simplement que quand son infra est scalable avec les couches du dessus le sont forcément aussi car elles profitent de la couche basse.
On enchaine avec les 7 points de la scalabilité : 1/ Concevoir pour l'échec. Tout système est faillible, il faut prévoir l'échec et le gérer à priori. 2/ Couplage faible. On enfonce des portes ouvertes. 3/ Concevoir dynamique. Pensez à l'évolution du système. 4/La sécurité est partout. 5/Ne pas avoir peur des contraintes. Affrontez les. 6/Les différentes solutions de stockage : S3, EC2, EBS 7/ L'écosystème AWS et sa communauté.
En passant, on a le droit à une chanson de mikael jakson : "You're not alone" Sous-entendu, Amazon et sa communauté est la pour nous accompagner sur le sujet du Cloud. Concernant la migration d'application du SI vers le cloud, il ose répondre que c'est simple et que seul la problématique de refonte de la persistance est un peu touchy... la blague...
La présentation est accessible ici.

Il est midi, c'est leur du buffet et comme j'ai raté le petit déjeuner et que le keynot est retransmis sur les écrans alors je prend une pause networking pour rencontrer des personnages publics présents : Guillaume Laforge de Groovy/Springsource, Nicolas Martignole du touilleur-express, Arnaud Héritier de Maven/eXo, Julien Dubois de Springsource, Vincent Massol de XWiki et j'en passe.
Le buffet est fantastique mais je m'aperçois un peu tard que c'est également un keynote de qualité que je suis en train de rater ! Luc de Bradandere est un grand orateur qui avec des exemples simples vous fait comprendre que la créativité n'est pas à l'horizon mais à vos pieds bien souvent ! J'ai hâte de voir ce keynote en vidéo !

Puis vient l'heure du keynote de 13h qui est celui que je ne voulait pas rater ! C'est Neal Ford de Thoughworks qui fait son show avec un concept qui me fait rire avant même d'y assister: Les philosophes d'antan et la Foire aux embrouilles. Il ose montrer que Aristote et Platon parlaient déjà agilité et il anime dans l'assistance une euphorie étrange... Mais que ce passe t-il ? On ne parle pas d'un sujet très poilant pourtant ! On y parle de la différence entre ce qu'on nous vend et ce qu'on achète avec une image du BigMac sur le menu et une autre sur le même BigMac une fois acheté...
Il annonce que si on supprimait 30% des effectifs dans les DSI, les projets avanceraient plus vite. Ils parle de ceux la même qui ralentissent les projets et font en sorte de tirer la couverture... on en a tous ! On parle de KISS : Keep it stupid simple. Il explique pourquoi SOA/ESB c'est trop complexe et que cela n'est pas la silver bullet mais simplement la nouvelle façon de vendre du consulting et du service aux clients: La complexitax ! Puis on s'étend sur le Chindia, la fusion de la Chine et l'inde, nos concurrents de demain qui nous imposent de nous reprendre sur notre façon de travailler pour contrer cette émergence.
Il y a plus de diplomés d'honneur en Chindia qu'il n'y a d'étudiant au états unis. Et je terminerai par "If you want to build a ship, don't herd people together to collect wood and don't assign them tasks and work, but rather teach them to long for the endless immensity of the sea." Antoine de Saint-Exupery
La présentation est disponible ici.

J'ai ensuite profité de la présence de Tristan Nitot de Mozilla Europe pour comprendre comment ils fonctionnent. Il était très fatigué car Firefox 3.5 est sorti la veille de l'USI... forcément ca prend du temps quand on est responsable de tout ce joyeux bordel. Il explique assez simplement quels sont les rouages de l'association Mozilla. A la base, ils avaient un gros logiciel qui faisait tout, un bureau web avec les mails, le navigateur etc...
Puis il ont tout découpé pour ne garder que le meilleur dans chaque module. Puis ils ont laissé la possibilité aux utilisateurs de contribuer sans vraiment faire exprès en créant le système d'extension actuel qui à l'orgine a été implémenté pour des raisons obscures, pour faire plaisir à quelques utilisateurs. Et c'est en fait cette fonctions qui a fait le succès du navigateur.
Il a expliqué les différents niveaux de contributions existant et le découpage de la communauté: 1 responsable des développements, 80 développeurs, 100 débogueurs, 1000 testeurs quotidiens, 10000 testeurs de beta, 100000 testeurs de RC, 200000000 d'utilisateur... bref 20% des parts de marché.

La suite ASAP... et la mise en forme encore après.